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terça-feira, 12 de novembro de 2013

O eu e o não-eu

«O eu e o não-eu de Fichte travam um terrível combate neste espírito cheio de objectividade.»




Gérard de Nerval. As Noites de Outubro. Contos realistas fantásticos. Colecção: Contemporâneos de Sempre. Tradução António Gonçalves e Isabel Vieira. Vega, Lisboa., p. 47

segunda-feira, 11 de novembro de 2013


''Não é ainda este o último abismo.''

Gérard de Nerval. As Noites de Outubro. Contos realistas fantásticos. Colecção: Contemporâneos de Sempre. Tradução António Gonçalves e Isabel Vieira. Vega, Lisboa., p. 44

''levando no pensamento o vão fantasma desta noite''

Gérard de Nerval. As Noites de Outubro. Contos realistas fantásticos. Colecção: Contemporâneos de Sempre. Tradução António Gonçalves e Isabel Vieira. Vega, Lisboa., p. 43

«espectros onde sangra ainda o lugar do amor»

Gérard de Nerval. As Noites de Outubro. Contos realistas fantásticos. Colecção: Contemporâneos de Sempre. Tradução António Gonçalves e Isabel Vieira. Vega, Lisboa., p. 32
« - deixai-o embriagar-se com o triunfo que acaba de obter, pois possui todos os recursos da dialéctica e, com ele, não tereis nunca a última palavra sobre o que quer que seja.»


Gérard de Nerval. As Noites de Outubro. Contos realistas fantásticos. Colecção: Contemporâneos de Sempre. Tradução António Gonçalves e Isabel Vieira. Vega, Lisboa., p. 19

domingo, 10 de novembro de 2013

Com o tempo, a paixão das grandes viagens apaga-se ...


« Com o tempo, a paixão das grandes viagens apaga-se, a menos que tenhamos viajado tanto tempo que nos tornemos estranhos à pátria. O círculo estreita-se cada vez mais, aproximando-se pouco a pouco do lar. - Não podendo afastar-me muito nesse Outono, formara o projecto de uma simples viagem a Meaux.»



Gérard de Nerval. As Noites de Outubro. Contos realistas fantásticos. Colecção: Contemporâneos de Sempre. Tradução António Gonçalves e Isabel Vieira. Vega, Lisboa., p. 17

segunda-feira, 28 de outubro de 2013

Gérard de Nerval

«Era um homem que distendia as suas depressões (acabaria no suicídio) ...»

(...)

«(...) e possuir uma personalidade estranha, tocada de períodos de loucura, que precisamente dava a tudo quanto escrevia um para além que andava arredado das letras de então.»

quinta-feira, 6 de janeiro de 2011

Épitaphe

Il a vécu tantôt gai comme un sansonnet,
Tour à tour amoureux insoucieux et tendre,
Tantôt sombre et rêveur comme un triste Clitandre.
Un jour il entendit qu'à sa porte on sonnait.

C'était la Mort ! Alors il la pria d'attendre
Qu'il eût posé le point à son dernier sonnet ;
Et puis sans s'émouvoir, il s'en alla s'étendre
Au fond du coffre froid où son corps frissonnait.

Il était paresseux, à ce que dit l'histoire,
Il laissait trop sécher l'encre dans l'écritoire.
Il voulait tout savoir mais il n'a rien connu.

Et quand vint le moment où, las de cette vie,
Un soir d'hiver, enfin l'âme lui fut ravie,
Il s'en alla disant : " Pourquoi suis-je venu ? "


Gérard de Nerval

quarta-feira, 5 de janeiro de 2011

Artémis

La Treizième revient... C'est encor la première ;
Et c'est toujours la Seule, - ou c'est le seul moment :
Car es-tu Reine, ô Toi! la première ou dernière ?
Es-tu Roi, toi le seul ou le dernier amant ? ...

Aimez qui vous aima du berceau dans la bière ;
Celle que j'aimai seul m'aime encor tendrement :
C'est la Mort - ou la Morte... Ô délice ! ô tourment !
La rose qu'elle tient, c'est la Rose trémière.

Sainte napolitaine aux mains pleines de feux,
Rose au coeur violet, fleur de sainte Gudule,
As-tu trouvé ta Croix dans le désert des cieux ?

Roses blanches, tombez ! vous insultez nos Dieux,
Tombez, fantômes blancs, de votre ciel qui brûle :
- La sainte de l'abîme est plus sainte à mes yeux !


Gérard de Nerval

Le Temps

Ode

I

Le Temps ne surprend pas le sage ;
Mais du Temps le sage se rit,
Car lui seul en connaît l'usage ;
Des plaisirs que Dieu nous offrit,
Il sait embellir l'existence ;
Il sait sourire à l'espérance,
Quand l'espérance lui sourit.

II

Le bonheur n'est pas dans la gloire,
Dans les fers dorés d'une cour,
Dans les transports de la victoire,
Mais dans la lyre et dans l'amour.
Choisissons une jeune amante,
Un luth qui lui plaise et l'enchante ;
Aimons et chantons tour à tour !

III

" Illusions ! vaines images ! "
Nous dirons les tristes leçons
De ces mortels prétendus sages
Sur qui l'âge étend ses glaçons ; "
" Le bonheur n'est point sur la terre,
Votre amour n'est qu'une chimère,
Votre lyre n'a que des sons ! "

IV

Ah ! préférons cette chimère
A leur froide moralité ;
Fuyons leur voix triste et sévère ;
Si le mal est réalité,
Et si le bonheur est un songe,
Fixons les yeux sur le mensonge,
Pour ne pas voir la vérité.

V

Aimons au printemps de la vie,
Afin que d'un noir repentir
L'automne ne soit point suivie ;
Ne cherchons pas dans l'avenir
Le bonheur que Dieu nous dispense ;
Quand nous n'aurons plus l'espérance,
Nous garderons le souvenir.

VI

Jouissons de ce temps rapide
Qui laisse après lui des remords,
Si l'amour, dont l'ardeur nous guide,
N'a d'aussi rapides transports :
Profitons de l'adolescence,
Car la coupe de l'existence
Ne pétille que sur ses bords !

(1824)


Gérard de Nerval

L'enfance

 Qu'ils étaient doux ces jours de mon enfance
Où toujours gai, sans soucis, sans chagrin,
je coulai ma douce existence,
Sans songer au lendemain.
Que me servait que tant de connaissances
A mon esprit vinssent donner l'essor,
On n'a pas besoin des sciences,
Lorsque l'on vit dans l'âge d'or !
Mon coeur encore tendre et novice,
Ne connaissait pas la noirceur,
De la vie en cueillant les fleurs,
Je n'en sentais pas les épines,
Et mes caresses enfantines
Étaient pures et sans aigreurs.
Croyais-je, exempt de toute peine
Que, dans notre vaste univers,
Tous les maux sortis des enfers,
Avaient établi leur domaine ?


Nous sommes loin de l'heureux temps
Règne de Saturne et de Rhée,
Où les vertus, les fléaux des méchants,
Sur la terre étaient adorées,
Car dans ces heureuses contrées
Les hommes étaient des enfants.


(1822)


Gérard de Nerval

segunda-feira, 7 de junho de 2010

Myrtho

Je pense à toi, Myrtho, divine enchanteresse,
Au Pausilippe altier, de mille feux brillant,
A ton front inondé des clartés d'Orient,
Aux raisins noirs mêlés avec l'or de ta tresse.

C'est dans ta coupe aussi que j'avais bu l'ivresse,
Et dans l'éclair furtif de ton oeil souriant,
Quand aux pieds d'Iacchus on me voyait priant,
Car la Muse m'a fait l'un des fils de la Grèce.

Je sais pourquoi là-bas le volcan s'est rouvert...
C'est qu'hier tu l'avais touché d'un pied agile,
Et de cendres soudain l'horizon s'est couvert.

Depuis qu'un duc normand brisa tes dieux d'argile,
Toujours, sous les rameaux du laurier de Virgile,
Le pâle hortensia s'unit au myrte vert !


Gérard de Nerval
Les Chimères
La Bohême galante
Petits châteaux de Bohême
(1854)
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